cela faisait une semaine que la jeune fille vivait dans cet espace restreint, aux cotés de Melchébyr, un orc vaillant et puissant. Au début, elle avait essayer de s'échapper mais fut sans cesse reprise par des sulbaternes ou d'autres ennemis qui entourait la tante. Une semaine déja qu'"ils" l'avaient violés, qu'"ils" avaient osés s'en prendre à elle et à sa pureté et elle s'était jurée vengeance.
La jeune fille avait à peine 800 ans (environ 12 ans physiquement pour des humains), elle était déje haineuse envers l'espère des rocs. Mais se qu'elle y vut par la suite la calma et remit en doute sa colère et sa haine.
L'orc qui s'occupait d'elle avait un comportement étrange, du moins très loin de se qu'elle s'imaginait jusqu'à présent des rocs. Par exemple, sa tante n'était pas faite en os d'humain, il ne mangeait pas comme un sauvage, bien au contraire, la plupart du temps c'était dans une assiète, des fruits et de la viande, en compagnie d'autres orcs qu'elle savait moins gradés. L'image qui émanait de cet orc était vraiment bizarre: il paraissait s'inquiéter de sa santé, et de celle de ses compagnons, de l'esthétique de ses habits, et apprit chez lui une certaine passion pour la musique. Très vite elle ceda la peur et la haine qu'elle contenait en elle par de la curiosité: elle désirait en savoir plus sur la race des orcs et sur leur façon de vivre.
Elle apprit alors que les orcs ne mangeaient pas d'êtres dotés d'une intelligence comme les humains ou les elfs, qu'ils avaient un certain sens de la fraternité mais aussi un profond sens du devoir et de la patrie. L'orc aussi s'attacha à elle et bientôt elle se retrouva devant lui et ses "frères" à jouer de la musique, à chanter pour eux et en échange, ils lui apprenaient leur contes, leurs légendes et aussi leur technique de combat. Sylundrill y trouva alors une chose nouvelle, un sentiment nouveau qui lentement émergeait dans son être, comme endormit depuis des centaines d'années sans que la jeune fille ne s'en rende compte.
Cependant, la guerre poursuivit et les orcs, ainsi que Melchebyr, s'en prirent alors au chateau d'Oren garder par une puissante famille de chevalier humain. Sylundrill en profita pour désobéir et se rendit sur le champ de bataille ou elle fut victime d'horreur et d'atrocité: le sang des orcs et celui des humains se mélangeaient dans un sol poussièreux, des oiseaux volaient autour des cadavres encore chaud, des cris d'agonies et de haines fusèrent à travers ses oreilles fragiles et la jeune fille: comme poussée par une force invisible, se mit à courir à la recherche de Melchebyr, à la recherche de la moindre tendresse, la seule qu'elle n'ait jamais eut durant toute son existence...
Elle traversa alors la moitié de la grande plaine et se retrouva en plein milieu d'une querelle où les humains, accompagnés d'elfs, semblaient prendre l'avantage.
Les troupes orcs commencaient à reculer quand elle put discerner le géant Melchebyr en discorde avec une petite troupe d'humain. L'orcs blessé à plusieurs endroit ressemblait à une bête féroce, dénudé de toute intélligence: une bête désireuse de survivre et tuant les autres pour se fait.
Horrifiée par se spectacle, la jeune fille ne put imaginer que ce même orc était en faite un ami à elle, un grand frère qu'elle aimait et qui lui avait fournit auparavent tant de tendresse...
La troupe humaine se mit à reculer et céda sous le poid de se colosse de rage. Soudain, une légion différente des autres s'approcha dans sa direction, et Sylundrill comprit qu'il s'agissait alors d'un des Princes d'Oren. Melchebyr était en danger, elle devait le sauver, elle pouvait le faire, alors elle s'élança dans sa direction courant comme une folle. Telle un flèche qui se dirige vers sa cible, la jeune fille bondissait au dessus des corps inertes, évita les flèches avec facilité, comme si elle l'eut fait toute sa vie durant. Elle arriva bientot à portée de main de Melchebyr mais déjà la troupe du prince s'était lancé sur le colosse. Elle l'appela par son nom se qui fit stopper le géant qui repris une lueur d'intelligence dans le fond de ses yeux. Le Prince en profita pour frapper dans un défaut de son armure lourde se qui fit gicler le sang de l'orc.
Effrayé à l'idée de perdre un être qui est cher, la jeune fille se fraya un chemin parmi les chevaliers du prince et se dressa derechef devant lui, le corps protégeant l'orc. Le Prince surpris recula d'un pas et retira son casque blanc:" Qui es tu jeune fille? et pourquoi es tu ici?"
Puis l'un des Chevalier s'avança:"-Maitre soyez prudent c'est une elfe!
-Mais elle est bien trop jeune pour combattre parmi nos rangs" Répondit le prince en baissant sa lance ensanglantée.
"-Allons jeune fille qui fais tu donc ici?" Dit il en lui tendant la main.
Sylundrill profita alors de cette opportunité pour sauver Melchebyr et s'enfuir dans la forêt pour panser ses blessures. Elle saisit une dague dissimulée dans sa ceinture et virvolta, entayant ainsi la main du prince qui par reflexe recula. Les chevaliers se précipitèrent vers leur maitre qui venait de tomber, alors que Sylundrill s'empressait de prendre le géant dans ses bras, le visage ruisselant de larme et aletante. L'orc lui prit le bras, le lui retourna dans le dos et la menaça de lui trancher la gorge devant le Prince qui s'était relever. Sylundrill put discerner l'arme rougeoyante par le sans et par le soulshot scintillant, qui menaçait sa vie aux dela de ses yeux embués de larmes.
Melchebyr menaça de la tuer devant les gardes et glissa discrêtement dans l'oreille de la jeune fille: "ce fut plaisant de t'avoir à nos côtés petite Sylundrill mais maintenant tu dois retourner chez toi, dans un monde de paix et de calme. Et surtout n'oublie pas qui nous sommes douce Sylundrill, et n'oublie pas que nous sommes capable d'aimer. Continue à chanter pour ceux qui sont morts et vit ta vie, heureuse."
Puis il lacha la jeune fille dans les bras du Prince qui l'a recueillit délicatement. Sylundrill se débatit et se mit à s'écrier vers l'orc qui était redevenu une bête de rage et qui sous le poid des nombreuses lances, avait ceder sa colère à la tristesse, le regard brumeux, il regarda une dernière fois la jeune fille criant après lui qu'elle ne voulait pas qu'il meurt, qu'elle voulait qu'il reste avec elle, craint jusqu'à perdre connaissance dans les bras du Prince...
(la suite dans la troisième partie)
Mar 24 Avr - 12:42
