Sylundrill se réveilla dans une grande chambre, au colonne de marbre qui soutenaient un mur fait de voutes ordonnées géométriquement, en marbre aussi. une fenètre, assez grande pour laisser passer un orc au moins, se dressait au coté d'un lit de chène où la jeune fille avait passer 2 jours endormit. Le souvenir de Melchebyr lui revint et la jeune fille se mit à pleurer silencieusement lorsqu'une voix brisa le silence: "-On m'avait souvent dit que les elfs haissait les orcs..." Elle reconnut cette tonalité rauque, un peu sombre mais qui ne cachait aucune mauvaise intention. Le Prince se tenait cacher derrière une poutre et tenait entre ces doigts une rose blanche qu'il faisait tourner de droite à gauche, tout en l'examinant de part et d'autre de ses pétales.
La jeune fille se leva précipitement et saisit une dague suspendu non loin de la, sur un porte manteau.
"-Je ne veux pas me battre avec une fillette pleurnicharde." Il avait prononcer ces mots sur un ton si désagréable que la jeune fille en fut offenser. Elle s'élança sur le Prince qui évita soigneusement l'attaque. Mais il fut pris par surprise par la vivacité de la jeune fille et recula d'un bon pas, la main sur le pommeau de son épée, le corps dresser en mode défense.
Sylundrill s'élancça de nouveau et fit ricocher sa dague contre la lame du Prince. Et tournoya encore, dansant dans cette chambre de marbre, jusqu'à ressentir un tant sois peu de fatigue. Venant de se réveiller, la jeune fille n'avait pas récupérer correctement l'utilisation de ses sens, et sa tête commença à tourner. Elle cessa son assaut afin d'identifier la situation.
Le Prince baissa sa garde et se mit en position d'attaque. "-Je te répète que je n'ai aucune envie de me battre contre toi."
Il était plus grand, et certainement plus résistant que la moyenne de la vitalité humaine en vue de ces capacités plutôt dévelopée pour un humain de son espèce.
La jeune fille brandit la dague devant elle et s'adressa au prince: "-Où est Melchebyr?" Elle avait essayer d'obtenir une voix qu'elle voulait dur et ferme mais l'effet fut plutot craintif voir pitoresque.
"-Si tu parles de l'orc que tu as essayer de défendre l'autre fois, il est mort".
Sylundrill s'élança de nouveau avec rage et frappa à nouveau contre la lame de l'épée. Des étincelles jaillirent et le Prince d'un grand coup, repoussa la jeune fille qui tomba en arrière, le visage entaillé. Elle se releva d'un bond et s'élança de nouveau, désarmé. Le prince voulut riposter mais la rapidité de l'elf fut plus vif que ses yeux et la jeune fille déjà le ruait de coup. Cependant, la force de ses coups n'atteignait en rien la peau du Chevalier, et celui ci resta de marbre, regardant Sylundrill verser toutes les larmes de son corps et déchainer sa tristesse sur le poitraille du Prince.
Comprenant enfin la relation de Sylundrill et de Melchebyr, il s'adressa de nouveau à elle:"-Je suis désolé, nous n'avons pas réussit à le sauver..."
Elle s'arrêta de frapper et regarda de travers, cherchant à fuir ses yeux, comme à fuir la vérité.
"-Mais toi tu es en vie et tu continueras à vivre. Tu vas rester ici pendant quelques temps afin de recouvrer toute ta force, ensuite nous verrons se qu'il adviendra de toi".
Le Prince se retourna pour examiner le miroir d'une commode qui se tenait juste derrière lui:"-il ne te sera fait aucun mal ici tu peux en être certain et nous te conduirons à ceux de ton espèce qui réside en ce moment même dans le chateau. Mais dit moi, que faisais tu sur se champ de bataille parmi les orcs?"
Il se retourna et découvrit une Sylundrill, faible et fatigué qui entreprit de lui raconter son histoire.
Ceci fait, elle se tut pour attendre le verdict du Prince:
"-On ne peut pas dire que tu as eut beaucoup de chance ces derniers temps. Quand à ta "mère" je crois bien que jamais tu ne l'as reverra. Je la connaissais de vue et elle a subitement disparu avant le combat."
La jeune fille resta de marbre, comme dépourvu de sentiments. Le Prince compatissant à sa douleur proposa à la jeune elfette de se joindre à lui pour un banquet histoire de lui faire oublier toute les récentes horreurs dont elle fut victime.
"-Joindras tu à moi pour le banquet... jeune elfe?
-Sylundrill, répondit elle, je m'appelle Sylundrill"
Le Prince pris ceci pour un oui et fit demander deux servantes afin qu'on la fasse laver et préparer pour le banquet.
Deux humaines en robe blanche arrivèrent alors dans la chambre et accompagnèrent Sylundrill dans les bains où elle put se laver, puis dans la mercerie où on l'habilla d'une belle et douce robe blanche neige, brodé de rose bleu et de motif au fil d'argent. Arrivée devant la salle du banquet, la jeune elfe fut arrêtée par un des gardes qui lui stoppa l'entré:"-C'est pas pour les gamines ici! Dégage!"
A ce moment là, le Prince arriva et remit le garde à sa place:"-Ce n'est point non plus pour les irrespectueux et les malotrus! Cette elfe est mon invité spécial, soyez plus respectueux!"
Le garde se raidit et murmura des excuses avant d'ouvrir la porte qui grinça ...
(suite dans la quatrième partie)
Mer 25 Avr - 9:45
